De nos jours, la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise prend une place considérable dans la vie des sociétés et notamment des banques. A travers notre étude et analyse, nous constatons que chacune des banques étudiées se situent plus ou moins à différents stades - certaines d’entre elles vont posséder une longueur d’avance dans un domaine tout ayant un possible retard dans un autre secteur-.
La plupart des actions mis en place par ces différentes banques sont de nature qualitative et parfois difficilement quantifiable. En effet, les banques apportent de nombreuses informations caractérisant leurs diverses actions mais ne décrivent que très rarement en profondeur les résultats obtenus.
Les banques sont le plus souvent complémentaires dans l’élaboration de leur démarche. Elles définissent trois politiques concrètes correspondant bien à la définition du Développement durable du rapport de Brundtland. Ces politiques touchent le secteur économique, social ainsi qu’environnemental.
Concernant les projets de chaque politique, nous pouvons facilement remarquer que de nombreuses actions sont semblables à toutes les banques.
Chacune d’entre elles a, en effet, pour objectifs de développer sa culture managériale, promouvoir la diversité, fidéliser et motiver ses collaborateurs dans la durée, et être à l’écoute de ses parties prenantes. Elles privilégient également leur développement en faveur de l’environnement.
Des produits types sont par exemple retrouvés au sein de toutes les banques comme Livret Développement Durable, Eco-prêt à taux zéro ou encore Prêt vert. De plus, elles cherchent à mettre en place des projets et programmes permettant une réduction importante de leurs impacts sur la nature. Toutes essayent, par exemple, de réduire et minimiser à long terme leur consommation de carbone, d’énergie, de leurs déchets ou encore de l’eau. Les banques étudiées se sont engagées aussi à privilégier le papier responsable au détriment du papier ordinaire ainsi que de rationnaliser leur flotte de transport pour diminuer l’émission de CO2.
De plus, nombreuses d’entre elles soutiennent diverses associations en lien direct avec leurs valeurs établies au sein de leur gouvernance.
Certaines banques vont chercher aller plus loin dans leurs projets et donc aller au-delà du marketing philanthropique. Le développement durable devient, pour elles, un avantage compétitif vis-à-vis de la situation économique actuelle mais surtout une conviction.
Aujourd’hui, il est difficile de différencier clairement les banques par rapport à leurs actions. Nous pouvons constater que certaines banques mettent de nombreuses actions en place mais n’ont pas forcément d’importants résultats de progression alors que dans d’autres cas, certaines banques mettent en place peu d’actions mais des actions très concrètes ayant des résultats symboliques. Par conséquent, il est parfois difficile de différencier le faux du vrai et savoir réellement l’impact de leurs projets.
Les Banques responsables